Le 8 décembre était la journée mondiale du climat, une excellente occasion pour aborder le rôle du CSE concernant l’environnement. L’écologie devient une problématique incontournable à aborder au sein des entreprises. Les salariés sont de plus en plus sensibles à l’impact environnemental de leur cadre de travail et au besoin d’adhérer aux valeurs de leur entreprise. C’est pourquoi les CSE ont un rôle à jouer majeur, notamment après la dernière mise à jour de la loi Climat datant de 2021.
Environnement : une préoccupation pour les salariés et les CSE
Côté salariés, une étude de 2021 de l'Institut Consumer Science and Analytics* nous apprend que 88% d’entre eux considèrent que la transition écologique est un sujet important pour leur entreprise. Et 76% choisissent, à offres équivalentes, de rejoindre une entreprise engagée en faveur de l’environnement.
Et pourtant, une autre enquête de 2023, cette fois-ci auprès de 1004 élus CSE*, montre que 69% des CSE ne s’engagent pas dans les missions liées à l’écologie, au climat et à l’environnement. Pour les 31% restants, ils expriment leur engagements à travers :
- des actions de sensibilisation auprès des salariés 33.5%
- la modification des activités sociales et culturelles vers des plus responsables 25.6%
- la participation à l’établissement du bilan carbone de l’entreprise 20.3%
- le suivi d’une formation spécifique sur l'écologie et le climat 9.3%
- et autres 11%
Il émerge également un autre type de démission dans les sociétés : la démission climatique. De plus en plus de salariés quittent leur job à cause de valeurs qui ne collent plus aux leurs, et notamment en matière de valeurs environnementales. Cette tendance est grandissante chez les jeunes générations comme les millenials (personnes de moins de 44 ans en 2023), qui ont une conscience écologique plus forte. Les entreprises ont plutôt intérêt à se lancer dans la transition écologique car cette génération revendicative représenterait d’içi 2025, 75% des actifs.*
Rapport environnemental : une situation urgente
Suite à l’annonce des chiffres du GIEC 2023, le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat, nous rapporte une situation mondiale inquiétante face aux réchauffement climatique :
- hausse de la température globale, atteignant +1.5C° d’ici 2030
- affaiblissement des écosystèmes : réduction de la croissance de productivité agricole, augmentation de la propagation des maladies transmises pour les moustiques, hausse de la mortalité face aux vagues de chaleur etc.
- hausse des émissions de gaz à effet de serre : manque d’amélioration de l'efficacité énergétique, maintien de l’utilisation d’énergies fossiles etc.
- augmentation des catastrophes naturelles dû au réchauffement climatique : fonte des glaces, fortes températures, sécheresse, intensité des précipitations etc.
Le GIEC propose donc plusieurs mesures à prendre rapidement pour compenser ces chiffres alarmants.
- mettre en place des mesures d’adaptation rapidement et efficacement (en mesurant l’efficacité des la mise en place de ces alternatives). Il est cité notamment des systèmes d’alertes précoces, l’amélioration de l’irrigation de l’eau, l’agroécologie, trouver des solutions naturelles aux problèmes etc.
- mettre en place des politiques de développement durable qui poussent à protéger les écosystèmes, s’adapter aux changements climatiques et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- appliquer la transition écologique à tous les systèmes : bâtiment, transport, énergie, industrie etc.
- augmenter la “finance climat” pour pousser à l’incitation et l’adaptation au développement durable car son niveau actuel n’est pas suffisant
D’où l’importance de suivre les actions RSE dès maintenant car elles deviendront sûrement une norme d’ici 2025
CSE, comment participer à la transition écologique de l’entreprise ?
Pour qu’une entreprise puisse mettre en place des actions de respect de l’environnement, il faut qu’elle applique une stratégie de développement durable. Cette dernière se définit par la capacité à répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Acheter responsable
Pour le CSE et tout acheteur de la société, l’achat responsable est un très bon levier pour amorcer une transition écologique. L’achat responsable a été défini à travers la norme 20400 et la loi pacte de 2019. Celle-ci définissait que les entreprises devraient mettre en place « toute mission d'intérêt collectif ou général, telle que la protection de l'environnement, le maintien d'une implantation locale ou la revitalisation d'une région ». La norme ISO 20400 propose donc une démarche d’achats responsables forte qui s’adresse à tous les acheteurs potentiels d’une entreprise et ses parties prenantes. Les CSE font donc également partie des acheteurs, notamment dans le cadre de la gestion du budget, qui nous le rappelons est égal à 0.20% de la masse salariale brute de l’entreprise.
Pour bien gérer les achats au sein du comité social et économique, il peut être bon de cartographier les risques et opportunités liés à la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), pour mieux comprendre l’impact négatif ou positif qu’il peut avoir sur les achats.
Il sera donc bon de sélectionner les fournisseurs en fonction d’attentes au niveau de la RSE, notamment :
- Les matières premières utilisées
- Le type de fabrication
- Le moyen de livraison
- La méthode de distribution
- L’impact de l’utilisation
- Le mode recyclage
Avec Hexa Kado, achetez responsable
Avec Hexa Kado, la solution cadeaux et objets publicitaires par Helfrich, faites le choix d’un partenaire qui s’engage pour le respect de l’environnement. Retrouvez une sélection d’objets et cadeaux conçus avec des matériaux recyclés en paille de blé ou bien encore en fibre végétale pour un moindre impact écologique. Labellisés RPET, 100% Eco FSC, Recycled et 1% for the planet, vous trouverez pleins d’objets pour acheter plus responsable.
Véhiculer des valeurs écologiques aux personnels
Pour sensibiliser les équipes concernant la transition écologique, le CSE peut véhiculer les valeurs environnementales à travers ses actions et ses communications. Voici quelques exemples de gestes à adopter en tant que CSE :
- Stopper les produits à usage unique : offrez des goodies ou des cadeaux éco-responsables, supprimez les tasses jetables et offrez des tasses à tous vos collaborateurs, c’est l’occasion d’y faire marquer le logo de votre CSE !
- Économiser l’énergie : faites de la prévention. Rendez les salariés vigilants sur le fait d’éteindre leurs appareils, les lumières, le chauffage et la climatisation lorsqu’ils quittent leurs bureaux.
- Faire le tri : installer des poubelles pour trier les déchets. N’imprimez des papiers que quand c‘est strictement, limiter également les limiter les impressions de pages vides et favoriser le recto-verso.
- Instaurer le télétravail : accompagnez votre employeur dans la mise en place de télétravail pour ceux qui le souhaitent.
- Acheter consciemment : opter pour du mobilier ou des fournisseurs recyclés et éco responsable, favorisez des produits et cadeaux bons pour la planète.
Les gestes à avoir en entreprise pour protéger l’environnement
Les formations à l’éco-responsabilité
Pour que le CSE soit acteur de la transition écologique de l’entreprise, il peut être bon de former ses membres élus pour qu’ils puissent relayer des actions de transitions.
Le CSE peut également proposer des défis, challenges ou encore team-building autour de l’écologie et des gestes à adopter pour protéger l’environnement en entreprise.
*Voici un visuel que vous pouvez partager au sein de votre entreprise
AideOcse : partenaire de vos formations
Découvrez également notre service de formation dédiée aux CSE : AideOcse. Notre équipe peut vous proposer des thématiques personnalisées de formation pour s’adapter au mieux aux enjeux de votre entreprise.